Nous tirons une véritable sonnette d'alarme sur un phénomène qui commence à prendre de l'ampleur et qui ma foi ternie l'image que nous voulons redorer du chauffeur.
Depuis un certain moment des plaintes de la population sur les agissements de certains chauffeurs qui sont complices d'agresseurs et même sont purement eux même des agresseurs.
Les cas et exemples sont légions:
--Dans le taxi inter-communal que j'ai emprunté ce matin, dame M. Yolande a relaté son samedi noir qu'elle a vécu dans un taxi compteur dans les environs de la RTI dans la commune de Cocody. Seul le chauffeur l'a dépouille sous la menace d'un couteau de tous ces biens (bien heureusement pour elle qu'elle n'avait pas assez) avant de l'expulser de son véhicule;
--Le vendredi dernier, il y a un étudiant qui pressé de quitter la commune de Yopougon où il habite pour se rendre aux cours au Plateau, emprunte un taxi communal (couleur bleu) où il y a déjà 3 passagers. Sans rien craindre, il consulte l'heure sur son portable laissant ainsi transparaître son ordinateur portable. Quelques minutes plus tard, sous la menace de kalachnikov et de pistolets automatiques, il se voit laissé pour compte sur l'autoroute sans moyens de communication ni argent ni sac pour les cours.
Les cas sont nombreux et font la une des sujets de discussions dans les différents moyens de transport.
Notre rôle demeure dans la défense des droits des chauffeurs et à cela nous avons toujours associé les chauffeurs à nos activités; en ce sens nous en appelons à la vigilance de tous les chauffeurs dignes et fiers de l'être afin qu'ils luttent contre ceux qui veulent ternir l'image de leur corporation. Nous demandons à tous les chauffeurs d'avoir une franche collaboration entre eux et les autorités compétentes afin de dénoncer ces brebis galeuses qui n'honorent pas le métier de chauffeur.
De l'apprenti de gbaka, en passant par le chauffeur et même par nous les civils, il nous ait recommandé de vérifier les numéros de plaques de tous les véhicules de transports que nous empruntons afin de les communiquer en cas de mésaventures à la police, CCDO et autres. Cette lutte contre cette nouvelle forme d'insécurité nous concerne.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Merci pour ce commentaire